Table ronde : L’immobilier se porte bien en Tunisie !
Il demeure une valeur refuge
Le CEPEX vient d’accueillir une table ronde ayant pour thème « l’immobilier en Tunisie suite à la crise financière internationale : défis et opportunités ».
Organisée par Invest Consulting, promoteur du guide de l’immobilier immotunisie.com.tn, cette rencontre s’est planchée sur l’impact de la crise mondiale sur l’économie du pays en général et sur le secteur immobilier en particulier.
Dans son allocution introductive, Mr Faouzi Ayadi, Manager d’Invest Consulting a mis en relief le malaise qui ronge le secteur : La conjoncture de l’immobilier est devenue dans la plupart des pays du monde très liée à la conjoncture économique internationale.
D’ailleurs, le malaise semble aller crescendo, aux Etats-Unis comme en Europe.
Même si cette situation enregistre une certaine prudence de la part de nos banques, le marché tunisien s’avère être bien armé pour affronter cette crise, si elle existe bien sure en tunisie.
A quand remonte la crise financière, devenue par la suite économique et quel est son impact sur l’immobilier en Tunisie ?
Voici une question d’envergure à laquelle Mme Zeineb Guellouse, ex présidente du conseil du marché financier -CMF- s’est attelée et y a apporté d’intéressants éléments de réponse.
A commencer par la crise, ses débuts aux états unis et ses retombées sur l’économie internationale !
Nul doute, la crise des subprimes a été nettement vulgarisée par Mme Guellouse : le terme à l’américaine définit les crédits à risque accordés à une clientèle peu solvable, sur la base d’une majoration du taux d’intérêt.
De même selon M. Amine Turki, architecte représentant l'Ordre des Architectes de Tunisie, l’immobilier en Tunisie est toujours une valeur sûre. «Il y a un besoin croissant d’urbanisation à l’heure actuelle. Ce que nous avons besoin maintenant, c'est de préparer notre firme de service immobilier», a-t-il ajouté.
En revanche, certains pensent que la crise est déjà là. «La hausse des prix des terrains, la hausse des prix des matières premières, l’écart entre le pouvoir d’achat et le prix de vente des l’immobilier, le grand nombre de promoteurs immobiliers et le manque de conscience de la part des travailleurs», d’après une promotrice immobilière.
Un autre aspect concerne l’acquisition des biens par les étrangers. «Il y a une réticence de la part de l’administration de vendre aux étrangers. Pour une demande de résidence, 13 documents doivent être dûment présentés. Plusieurs étrangers m’ont contacté pour savoir la démarche à suivre. Ils ne m’ont pas recontacté dès que je leur ai parlé des 13 documents», a indiqué un des premiers promoteurs de la place.
Les intervenants ont ensuite analysé les orientations du législateur dans le cadre de la loi de finances 2009 ainsi que la situation du marché de l’immobilier à l’international, où on enregistre une baisse violente et durable de l’activité et des prix.
Le débat fut nourri pendant plus de deux heures par un échange de point de vue entre les différents orateurs. Un panel riche regroupant des promoteurs, des agents immobiliers, des architectes et autres intervenants du métier de l’immobilier a débouché sur d’importants éclairages sur la situation du secteur.
L’immobilier demeure une valeur refuge en Tunisie !
Tous les intervenants sont unanimes : en période de crise, investir dans l’immobilier neuf ou ancien est la meilleure option.